Le parti a indiqué que l’opportunité historique de consolider le projet de libération nationale demeure intacte et se poursuit avec le Président de la République.
Le Courant populaire a annoncé son soutien à Saïed à la présidentielle prévue le 6 octobre prochain, «dans le cadre de son engagement envers ses valeurs, ses principes et les intérêts de la Tunisie qui vont au-delà de toute considération personnelle, partisane ou corporatiste».
Dans un communiqué de presse publié, hier, par le parti, à l’issue d’une conférence de presse organisée à son siège, à Tunis, le parti a indiqué que l’opportunité historique de consolider le projet de libération nationale demeure intacte et se poursuit avec le Président Kaïs Saïed. «Il n’est donc pas nécessaire de prendre le risque de la compromettre en s’associant à ceux qui souhaitent le renverser», a-t-il souligné.
Le parti a également justifié son soutien au candidat Kaïs Saïed par le «progrès» réalisé dans l’enquête concernant l’assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi (ancien dirigeant au Courant populaire), ainsi que dans tous les dossiers de reddition des comptes qui ont été instruits. Le parti a renouvelé, à l’occasion du 11e anniversaire de l’assassinat de Brahmi, son attachement à faire toute la lumière sur cette affaire, ses circonstances et les auteurs des assassinats. Dans une déclaration aux médias donnée en marge de la conférence de presse, Zouhaier Hamdi, Secrétaire général du parti, a déclaré que «malgré les lacunes et les erreurs constatées après le 25 juillet, nous avons la conviction que Saïed pourrait être l’homme de la situation à l’avenir, à condition que celui-ci dévoile son programme de travail pour les années à venir».
Il a ajouté que le soutien du Courant populaire à Saïed repose sur une «raison fondamentale», selon laquelle «nous partageons les mêmes valeurs et principes, tels que la souveraineté nationale, l’État social, le secteur public et la position à l’égard du conflit arabo-sioniste».
Hamdi a, par ailleurs, indiqué que le comité de défense du martyr Mohamed Brahmi se rendra aujourd’hui au siège du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme pour signer la décision de clôture des enquêtes dans l’affaire de l’ancien juge Bechir Akremi.
Il a précisé que Akremi est accusé d’avoir couvert des terroristes et participé à des crimes terroristes et des assassinats politiques. «L’enquête relative à la plainte déposée contre Akremi a été clôturée le 22 juillet courant», a-t-il dit.
Les enquêtes ont révélé que les accusations portées contre lui sont sérieuses et que le pouvoir judiciaire, représenté par Akremi, était impliqué dans l’assassinat, en dissimulant des preuves et en garantissant l’impunité à de présumés coupables.
